Lonely Mountains: Downhill
« Je veux conduire ma bicyclette, je veux faire du vélo… Je veux conduire ma bicyclette, je veux le faire quand je le veux… »
Comme le chantait le célèbre groupe britannique « Reine », même lorsque l’on est une férue de jeux vidéo comme c’est mon cas, l’appel de de la nature se fait parfois (re)sentir.
C’est justement cette proposition virtuelle qui vous est faite par Lonely Mountains : Downhill, un jeu de descente en VTT développé par Maggon Industries et initialement sorti en fin d’année 2019 sur PC, Xbox One et PS4 (avant d’arriver sur Switch en mai 2020).
Le principe de ce jeu est aussi simple qu’efficace. Vous incarnez un VTTiste qui devra dévaler une piste de montagne le plus vite et le plus efficacement possible.
Il faut comprendre par-là, qu’après une phase de reconnaissance de votre piste, vous devrez être capable de prendre les risques nécessaires et d’utiliser les commandes (relativement accessibles) à bon escient pour arriver en bas le plus rapidement.
Pour dompter les pentes abruptes et piégeuses des 4 environnements qui vous sont proposés, le joueur devra savoir repérer les bons raccourcis qui lui feront gagner de précieuses secondes tout en évitant les crashs qui arriveront inévitablement au moindre faux-pas. L’intérêt, outre le fait, d’être tout simplement le ou la meilleure réside également dans le fait que réussir votre descente dans un temps imparti vous permettra de débloquer des récompenses et notamment de nouveaux vélos plus performants.
Si je n’ai découvert ce titre qu’assez récemment, j’avoue que le plaisir a été immédiat et que je suis rapidement devenue accro. Il faut dire que trouver des nouveaux parcours un peu cachés dans les environnements est très satisfaisant. Le challenge est au rendez-vous et si le jeu est assez punitif (le moindre faux pas et c’est le crash), il n’est pas injuste car tout est matière de skill et d’apprentissage. Le bonne nouvelle, quand même, réside dans le fait que chaque tracé étant divisé en checkpoints, vous n’avez pas à recommencer toute la course en cas de crash (sauf si vous tombez dès le départ).
Bref, Lonely Mountains Downhill associe à une ambiance zen et relax, un aspect purement compétitif dont l’étalon est la performance et le chronomètre. Cette compétition peut se faire à la fois contre soi-même mais également contre les joueurs du monde entier avec lesquels il est possible de comparer ses temps. Par ailleurs, si vraiment vous êtes en manque, le jeu propose aussi des courses quotidiennes (bien corsées) pour vous permettre d’évaluer toute la marge de progression qui est la vôtre.
Si l’on ajoute à cela deux DLC (l’un gratuit et l’autre payant), il y a vraiment de quoi faire et de quoi passer quelques heures crispé sur les descentes de Lonely Mountains.
En fait, le tableau serait parfait si parfois, la physique de votre cycliste ( et ses rebonds intempestifs façon balle de caoutchouc) et les angles de caméras (qui peuvent nous cacher certains segments de la piste) n’étaient pas un peu capricieux et de ne venaient pas perturber un run parfait par une gêne imprévue.
Il n’en demeure pas moins que Lonley Mountains : Donwhill est un jeu immédiatement fun, à l’ambiance apaisante qui gagne vraiment à être connu. En tout cas, il m’a suffisamment convaincue pour me donner envie de rédiger, à nouveau, un article sur ce blog que je n’avais pas alimenté depuis presque 2 ans.
A bon entendeur !
Lonely Mountains : Downhill est disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox et Switch pour une vingtaine d’euros et il les vaut largement.
Pour ce qui me concerne, et même si j’adore jouer en mode portable, je dois reconnaître que la version Switch souffre de ralentissements qui, même s’ils ne sont pas systématiques, sont difficiles à accepter dans un jeu aussi exigeant.
J’aurai donc tendance à conseiller de privilégier une autre version.