Pour être tout à fait honnête, le premier volet de la quadrilogie des Hunger Games sorti en 2012 ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable et pourtant, j’ai quand même eu envie de tenter de voir sa suite: Hunger Games – l’embrasement.

Il faut dire qu’entre temps, j’avais lu la trilogie de Suzanne Collins et je m’étais finalement attachée au personnage de Katniss Everdeen. J’étais donc curieuse de voir cette adaptation cinématographique du deuxième tome des Hunger Games : Catching Fire.

Synopsis:

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.

Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

Une chose est sûre, ce deuxième long-métrage est bien plus intéressant que le premier volet qui était certes sympathique mais manquait clairement de substance. Plus sombre et plus violent que son prédécesseur, l’embrasement  est également mieux rythmé mais surtout plus “politique”.

Alors que le premier épisode lâchait Peeta et Katniss au coeur d’un jeu cruel et gratuit sans qu’il semble réellement y avoir de portée à cette “aventure”, dans ce second opus, Katniss doit apprendre à assumer les conséquences de sa victoire et son nouveau statut de symbole révolutionnaire contre un Capitole qui cherche à garder le contrôle à tout prix.

Bien sûr la portée du message reste limité: le film reste destiné à un public de “jeunes adultes” mais il n’en demeure pas moins qu’il reste plus profond et complexe que d’autre films du genre qui se contentent d’aligner les poncifs sans réelle substance (oui je pense à Twilight).

 Seule ombre au tableau, le triangle amoureux Peeta/Gale/Katniss manque vraiment de relief. Il faut dire que la trentenaire que je suis est assez peu réceptive aux bluettes adolescentes mais en fait c’est moins cela qui m’a posé problème que les performances de Josh Hutchersonet Liam Hemsworth , respectivement Peeta et Gale, que j’ai trouvé totalement transparents dans leurs rôle respectifs. Tout le contraire de Jennifer Lawrence qui constitue un excellent choix pour le rôle de Katniss.

En résumé, ce deuxième opus des Hunger Games dépasse en tout point son prédécesseur et constitue un divertissement de bonne facture malgré la noirceur de son propos. Si vous n’avez pas vu ou lu le premier opus par contre vous risquez d’être perdus et je vous conseille d’essayer de vous rattraper (le premier épisode n’est pas si désagréable mais, si vous le pouvez, privilégiez le livre). En attendant, même si je déteste cette nouvelle manie de raconter un livre en plusieurs films distincts, je suis très curieuse de vois ce que donnerons les 3ème et 4ème opus des Hunger Games.