[J’ai vu] Devious Maids
La fin de Desperate Housewives (une série que j’ai beaucoup aimée pendant 3 saisons puis beaucoup moins après…) vous a laissé orphelins ? Et bien réjouissez vous car Marc Cherry récidive avec une nouvelle série tout aussi addictive : Devious Maids.
Devious Maids a la couleur de Desperate Housewives, l’odeur de Desperate Housewives, le côté cynique des débuts de Desperate housewives mais Devious Maids est bien une nouvelle série à laquelle j’ai vraiment très vite accroché. Un signe qui ne trompe pas… J’ai enchaîné les douze premiers épisodes (le 13e sera diffusé dimanche prochain) en un week-end… voilà voilà ^^
Ce qui change par rapport à Desperate Housewives? Le décor tout d’abord puisque l’on quitte la classe moyenne et sa banlieue de Wisteria Lane pour aller à la rencontre des gens (très) riches de Beverly Hills et surtout de leurs femmes de ménage: les « Maids » donc. Pour le reste, on repart sur les mêmes bases et Marc Cherry continue, avec talent, de faire du… Marc Cherry et avec un mélange plutôt réjouissant entre comédie et soap. D’habitude je ne suis pas du tout branchée Soap, mais là Devious Maids m’a carrément happée.
Comme dans Desperate Housewives, la série démarre sur la mort d’une des protagonistes : Flora, mais contrairement à DH, il s’agit la d’un meurtre et non d’un suicide mais il soulève tout autant de questions. Ses amies souhaiteraient lever le voile sur cette affaire mystérieuse mais cela mettrait probablement leur carrière en jeu. C’est donc une nouvelle venue Marisol qui a tout intérêt à faire toute la lumière sur le meurtre de Flora, qu’il appartiendra de résoudre l’affaire et de comprendre les circonstances de cette agression.
Parmi les gros points fort de Devious Maids il y a le casting des femmes de ménages Ana Ortiz en tête mais également les dialogues bien souvent hilarants entre ces dernières, bien ancrées dans la réalité de la vie et leurs employeurs quant à eux, souvent complètement à côté de la plaque, si tant est qu’ils s’intéressent un peu au sort de leurs employés. Bref Devious Maids c’est la confrontation de deux mondes qui vivent ensemble mais n’ont strictement rien en commun.
Drôle et bien rythmée, Devious Maids n’est par contre clairement pas exempte de clichés, l’on pourrait même dire que Marc Cherry a probablement pris tous les lieux communs que l’on associe aux puissants et à leurs employés, les a mixés et les a ressortis dans sa série (qui est accessoirement adaptée d’une telenovela “Ellas son la Alegria del Hogar” ce qui explique probablement le côté soap du programme)
En somme les femmes de ménage sont vraiment physiquement des caricatures de « Maids », entendez par là qu’elles sont toutes jolies et sexy, ce qui n’empêche pas que les actrices soient toutes excellentes dans leur rôle.
Par ailleurs, la dynamique de chaque duo maître/valet comporte ses propres spécificités et fonctionne plutôt bien. Un peu comme Desperate Housewives, l’on s’attache plus à certaines familles et moins à d’autres, que cela soit celle de l’avocat d’affaires remarié en secondes noces à une femme (bien) plus jeune et d’un autre milieu qui peine à s’insérer, ou celle de la mère égocentrique et complètement immature qui, au final, à besoin de sa femme de ménage pour pouvoir garder les pieds sur terre.
Quoiqu’il en soit les situations sont suffisamment variées et bien amenées pour que l’on ne s’ennuie pas et même que l’on s’attache carrément à la nouvelle série de Marc Cherry.
Au final Devious Maids, si elle ne réinvente rien est une série qui fonctionne très bien et qui a un fort potentiel addictif. Sachez par ailleurs qu’il semble que chaque saison, c’était déjà le cas dans DH propose un arc narratif complet, vous pouvez donc tranquillement regarder les 13 épisodes de la saison 1 (le 13e n’a pas encore été diffusé) et arrêter juste après.
Commentaires
Ça a l’air sympa, il faudrait que je les regarde. J’avais bien aimé DH mais je trouvais qu’il s’essoufflait sur la dernière saison. Ça y ressemble beaucoup mais j’espère que ça va changer un minimum quand même!
Une série à la sauce américaine, ça peut marcher, comme pour toutes les autres ! Mais je dois avouer qu’il y a du potentiel ici.